
COVID-19 : fini le dépistage sans rendez-vous à Québec | Coronavirus
C’était le seul endroit où il était possible de passer un test de dépistage sans rendez-vous à Québec. Toutefois, depuis plusieurs jours, des centaines de personnes faisaient la file avant l’ouverture du centre. Des coupons étaient distribués aux usagers qui pouvaient revenir plus tard.
Au moment d’écrire ces lignes, il restait très peu de plages horaires disponibles avant janvier dans les centres de la région de Québec. La direction régionale de la santé publique de la Capitale-Nationale cherche des solutions pour pallier la forte demande.
L’ouverture d’un nouveau centre de dépistage pourrait éventuellement être envisagée, mais nous devons tenir compte de deux facteurs importants : la disponibilité de la main-d’œuvre et la capacité des laboratoires
, mentionne la coordonnatrice aux relations médias, Mélanie Otis.
Fin du dépistage systématique
Devant le débordement des centres de dépistages et la hausse des cas, le
CISSS de Chaudière-Appalaches demande aux gens qui obtiennent un résultat positif à un test rapide ou qui ont été en contact avec quelqu’un de positif de s’isoler pendant 10 jours.C’est la même chose pour les personnes qui n’ont pas nécessairement réalisé de test positif, mais qui ont des symptômes à la COVID. On leur demande de demeurer à la maison et de s’isoler pour une période de 10 jours également
, ajoute Geneviève Dion, adjointe aux communications et relations publiques au CISSS.
Les personnes qui obtiennent un résultat positif à un rapide positif n’ont pas non plus à contacter le CISSS ou la santé publique afin de le déclarer, ajoute-t-elle. Ces cas ne seront donc pas comptabilisés dans les bilans quotidiens.
Dans la Capitale-Nationale, la direction régionale de la santé publique affirme privilégier les mêmes consignes qu’en Chaudière-Appalaches.
De nouvelles directives nationales de gestion des cas et des contacts sont attendues au cours des prochains jours
, ajoute par courriel Mélanie Otis.
Pour le moment, le ministère de la Santé et des Services sociaux conseille toujours aux personnes qui obtiennent un résultat positif à un test rapide de prendre rendez-vous dans un centre de dépistage, malgré leur engorgement actuel.
Payer pour se faire tester
Puisque les centres de dépistage gratuits de la santé publique débordent, certains se tournent vers des solutions de rechange payantes.
Des cliniques médicales privées et quelques pharmacies offrent des tests PCR et des tests rapides antigéniques. Le coût de ceux-ci varie de 150 $ à 200 $ et de 40 $ à 125 $.
Le hic, c’est que la plupart des endroits où il est possible de se faire dépister exigent que les usagers ne présentent pas de symptômes liés à la COVID-19 et n’aient pas été en contact rapproché avec une personne qui a reçu un résultat positif. Seules quelques cliniques privées acceptent les clients symptomatiques. La plupart réfèrent ces usagers aux centres de dépistage de la santé publique, qui sont bondés.
La directrice générale du Complexe Capitale hélicoptère, Stéphanie Huot, estime pouvoir mettre l’épaule à la roue. Son centre a l’équipement et le personnel nécessaire pour effectuer 130 tests antigéniques rapides à l’heure, dit-elle. En ce moment, une centaine de personnes s’y rendent tous les jours.
On lève la main. Si jamais on peut appuyer le gouvernement dans ses démarches, en faisant des tests rapides, on est là
, dit-elle.
Avec la collaboration de Guylaine Bussière