
Deux jours de conférence de presse pour le projet de tramway
La Ville de Québec devrait convoquer les médias prochainement. Deux jours sont réservés au calendrier pour faire le tour du dossier. Selon nos informations, il s’agirait du 24 et du 25 janvier. La Ville souhaite reprendre le dialogue avec les citoyens.
La formule retenue est plutôt inusitée. Une de nos sources indique que l’administration Marchand souhaite éviter qu’un seul sujet ne retienne l’attention des médias lors de la présentation et que l’on passe sous silence certains enjeux importants du projet. En divisant la séance en deux, la couverture médiatique sera plus équilibrée, espère-t-on.
Le maire Bruno Marchand a maintes fois répété que l’administration précédente avait manqué de transparence. Il souhaite donner le plus d’information possible et prendre le temps de bien expliquer les améliorations et les objectifs du projet.
Rue partagée
Lors d’un point de presse mercredi, le maire Bruno Marchand a par ailleurs laissé clairement voir qu’il était en faveur d’un scénario de rue partagée pour le tramway sur le boulevard René-Lévesque. On va confirmer tout cela quand on va faire l’état des lieux
, a-t-il d’abord dit.
« Mais, vous pouvez prendre pour acquis que c’est le scénario qu’on avait privilégié en campagne et c’est le scénario que l’on regarde le plus présentement. »
Le maire reconnaît que ce scénario comporte des inconvénients pour les résidents du quartier qui craignent une circulation de transit dans Montcalm. Je les comprends d’être préoccupés, je le serais à leur place
, a-t-il souligné.
La rue partagée suppose le retrait d’une des deux voies de circulation et force les automobilistes à rouler plus lentement.
Il promet de consulter les citoyens pour trouver des façons de limiter les risques. C’est en dialoguant avec nos gens de la place qu’on va trouver les meilleures solutions
, croit-il.
Il réfute également l’idée que cette décision va importuner les automobilistes. Son objectif n’est pas de dire aux citoyens quel moyen de transport ils devraient prendre, mais plutôt de leur offrir des alternatives faciles et efficaces.
Le but, ce n’est pas d’emmerder les automobilistes.
Dépassement de coûts
Le maire de Québec n’avait pas de commentaire à faire sur les coûts du projet qui frôlerait les 4 milliards de dollars. La dernière mise à jour l’automne dernier, laissait entrevoir une hausse de la facture de 600 millions de dollars en raison des délais et de l’inflation.
Bruno Marchand souligne cependant que les discussions avec le gouvernement Legault se déroulent très bien
pour trouver une solution.