Deux organisations postsecondaires expriment leurs « inquiétudes importantes » concernant le plafond des étudiants internationaux
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Deux organisations représentant 234 établissements postsecondaires ont écrit une lettre exprimant leurs « inquiétudes importantes » concernant la décision du gouvernement fédéral de plafonner le nombre de permis d’étudiant pour les deux prochaines années.
La lettre, adressée au ministre de l’Immigration Marc Miller, a été rédigée par Collèges et instituts Canada et Universités Canada.
Les organisations affirment que le plafond « a le potentiel d’entraîner des conséquences étendues et durables pour les étudiants canadiens et internationaux ».
Dans son annonce de la semaine dernière, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il approuverait environ 360 000 permis d’études de premier cycle pour 2024, soit une réduction de 35 pour cent par rapport à 2023.
L’intention, selon Miller, est de réduire les « centaines » d’écoles en activité au Canada qui acceptent un grand nombre d’étudiants internationaux mais qui exploitent prétendument des campus sous-financés.
Afin de mettre en œuvre le plafond, le gouvernement fédéral a également annoncé qu’à compter du 22 janvier, chaque demande de permis d’études soumise à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) devra également inclure une lettre d’attestation d’une province ou d’un territoire.
Ottawa exige que toutes les provinces et tous les territoires établissent un processus pour délivrer ces lettres aux étudiants d’ici le 31 mars.
Les organisations affirment que les inscriptions ont déjà été affectées à mesure que les provinces et les territoires construisent leurs systèmes et tentent de s’adapter aux exigences nouvellement imposées. Pour cette raison, indique la lettre, les étudiants éligibles ne peuvent pas obtenir de permis d’études.
Les deux organisations demandent à Ottawa de suspendre l’exigence d’une lettre d’attestation jusqu’à « au moins le 31 mars ou jusqu’à ce que les provinces établissent un processus efficace ».
« Face à l’incertitude, ces étudiants sont susceptibles de choisir des destinations alternatives, ce qui pose un risque important pour le secteur postsecondaire canadien et entrave nos efforts visant à attirer des talents internationaux pour les années à venir », indique la lettre conjointe.
Un porte-parole de Miller a refusé de commenter la lettre.
La plupart des étudiants internationaux ne fréquentent pas les universités
De nouvelles données publiées par le gouvernement fédéral montrent qu’environ un tiers des étudiants internationaux au Canada étudiaient dans des universités.
Sur environ 981 000 titulaires d’un permis d’études valide, environ 336 000 étudiaient dans des établissements accrédités par Universités Canada, selon une réponse à une question inscrite au Feuilleton du député conservateur Tim Uppal. Parmi eux, près de 130 000 suivaient des études de troisième cycle.
Le Feuilleton demandait également des données à IRCC sur le nombre d’étudiants internationaux étudiant dans des établissements accrédités par la National Association of Career Colleges.
IRCC a déclaré qu’il ne suivait pas ces données.
Dans leur lettre de mardi, les deux organisations ont demandé des « consultations urgentes » avec le secteur pour « modifier la politique de plafonnement, clarifier les nombreuses questions en suspens et atténuer les impacts négatifs ».
« La réputation mondiale du Canada en tant que destination éducative de premier plan est en jeu, et une attention particulière est cruciale pour éviter des conséquences durables », conclut la lettre.
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