
La Maison de Marthe repousse l’ouverture de son centre d’hébergement
Le centre devait ouvrir ses portes le 17 janvier, mais la direction est toujours à la recherche d’intervenantes prêtes à travailler la nuit.
Nous recherchons des techniciennes en éducation spécialisée, travail social, techniques policières et soins infirmiers, ou encore des bachelières en travail social, criminologie, psychoéducation ou sexologie
, précise l’agente aux communications Catherine Gauthier.
Pénurie de main-d’oeuvre
La directrice générale, Ginette Massé, précise que l’organisme a usé de toutes les stratégies possibles au cours de l’automne pour trouver le personnel manquant.
Ça n’a pas porté autant fruit qu’habituellement. On est un peu au pied du mur
, admet-elle.
Le centre a reçu quelques candidatures qui seront soumises à un processus de sélection rigoureux. Les nouvelles employées devront ensuite suivre une formation donnée par les employées du centre. Ginette Massé préfère donc ne pas s’avancer sur une nouvelle date d’ouverture, afin de ne pas créer de faux espoir parmi les usagères.
La Maison de Marthe devait devenir, au cours du mois de janvier, une maison d’hébergement 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Six lits ont été aménagés pour des femmes en processus de sortie de la prostitution qui souhaitent être logées dans un environnement sécuritaire. Des ateliers et des formations seront aussi offerts pour aider les participantes à se reconstruire.
Avec la collaboration d’Audrey Paris