
La ventilation encore un souci dans les écoles de la Capitale-Nationale
À l’école des Berges de Québec, on attend sous peu la livraison des fameux lecteurs de dioxyde de carbone (CO2). Ces lecteurs mesurent la qualité de l’air dans les classes afin de prévenir la propagation de la COVID-19.
L’école des Berges n’est pas la seule, puisque le Centre de services scolaire de la Capitale a installé à ce jour 863 lecteurs sur un total de 2 342. Près d’une centaine devraient être installés en soirée mardi, le reste n’a toujours pas été livré.
Toutefois, l’établissement du quartier Saint-Roch est doté d’un système de ventilation mécanique. Le directeur Kino Métivier est donc convaincu de la bonne qualité de l’air de son établissement.
Les tests effectués avant la rentrée scolaire de l’automne étaient encourageants. Il fait froid parce que la mécanique roule à 100 %, l’air est changé une fois à l’heure
, ajoute-t-il.
En décembre, Radio-Canada a appris que la majorité des écoles du Québec n’étaient pas encore dotées de lecteurs de dioxyde de carbone. Des problèmes d’approvisionnement, de transport et de production avaient été mis en cause.
Déjà des résultats
Au Séminaire des Pères Maristes, la vie a aussi repris son cours. Des mesures de protection supplémentaires ont été remises en place, comme la prise de température le matin, ainsi que la création d’une deuxième période de dîner.
Des détecteurs de CO2 sont fraîchement installés dans les classes, juste à temps pour le retour des élèves. On les a reçus mardi dernier et puis ils ont été installés mercredi et jeudi
, affirme le directeur général de l’établissement privé François Sylvain.
En visitant une classe mardi matin, le directeur a déjà pu constater des niveaux de dioxyde de carbone plus élevés que la cible, établie à 1 000 parties par million (ppm) par le ministère de l’Éducation.
Rapidement, des fenêtres de la classe ont été ouvertes pour permettre une meilleure aération. Si on voit que l’ouverture des fenêtres et des portes ne suffit pas à rétablir le taux de CO2 à un pourcentage acceptable, il va falloir penser à d’autres mesures, comme les échangeurs d’air
, ajoute monsieur Sylvain.
Si les niveaux élevés persistent, ils pourraient aussi nécessiter des travaux supplémentaires au système de ventilation.
Avec des informations de Guylaine Bussière.