L’aéroport Pearson s’engage à apporter des améliorations « substantielles »
Nous savons qu’il n’a pas été facile de voyager ces derniers temps
, a déclaré en conférence de presse Deborah Flint, présidente de l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto (GTAA). Elle s’est dite consciente de tous les enjeux occasionnés par les retards et les annulations de vols des derniers mois.
Actuellement, 44 % des vols en provenance ou à destination de l’aéroport Pearson sont à l’heure, selon les chiffres présentés par la présidente. Je ne me vanterais normalement pas de ce taux, mais c’est une hausse substantielle par rapport au 35 % du mois dernier
, a-t-elle expliqué.
De longues files d’attente aux comptoirs des lignes aériennes et à la sécurité, des passagers forcés d’attendre pendant des heures sur le tarmac et un désordre complet aux carrousels à bagages : nombreux sont ceux qui ont vécu des histoires d’horreur à l’aéroport Pearson de Toronto depuis le début de l’été.
La présidente de la GTAA
explique ces problèmes par la baisse marquée d’activités durant la pandémie suivie d’une forte croissance de l’achalandage en raison de la levée des mesures sanitaires.Nous sommes passés de l’un des aéroports ayant le plus de fermetures de services au monde, à l’un des plus achalandés
, a déclaré Mme Flint. Selon elle, cette reprise abrupte additionnée à la période prolongée de fermetures durant la pandémie explique pourquoi l’aéroport n’a pas su offrir le niveau de service attendu.
L’aéroport avait plus tôt cet été demandé aux compagnies aériennes de retirer 1,5 million de billets pour des vols passant par Pearson, selon Mme Flint.
Déterminé à redevenir un aéroport de classe mondiale
La présidente dit vouloir bâtir sur les succès passés de l’aéroport et profiter de l’occasion d’amélioration que présente la situation actuelle pour offrir un meilleur service aux voyageurs.
Elle soutient que les efforts des dernières semaines commencent déjà à porter leurs fruits.
L’aéroport dit avoir engagé et formé beaucoup de personnel qui devient de plus en plus efficace. La direction salue également les efforts du gouvernement fédéral pour accroître le nombre de douaniers et pour simplifier les contrôles de santé, bien que Mme Flint souligne que des progrès sont encore possibles.
Cette semaine, les passagers de 19 vols ont dû patienter sur le tarmac de l’aéroport avant de pouvoir passer les douanes, comparativement à une moyenne de 60 vols par semaine durant le dernier mois. La situation était encore pire avant, admet Mme Flint.
Elle a également vanté les mérites d’un nouvel outil en ligne qui permet aux voyageurs de simplifier leur passage à l’aéroport. La présidente de la GTAA s’est également engagée à développer de nouveaux outils qui permettront aux passagers d’avoir une vue en temps réel sur l’achalandage à l’aéroport Pearson.
Mme Flint reconnaît néanmoins qu’il reste encore beaucoup de travail à faire. Elle qui n’a pas donné aux voyageurs une période à partir de laquelle ils peuvent espérer un retour au niveau de service prépandémique.