Le chef du SCRS sera confronté à des questions sur le partage de renseignements secrets dans le cadre d’une enquête sur l’ingérence étrangère
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Le chef de l’agence de renseignement canadienne et d’autres hauts responsables du renseignement devraient témoigner aujourd’hui alors que l’enquête sur les allégations d’ingérence étrangère dans les élections continue de se débattre avec la question de savoir quelle quantité d’informations sensibles – le cas échéant – elle peut partager avec le public.
La commissaire Marie-Josée Hogue enquête pour savoir si la Chine, la Russie, l’Inde et d’autres pays sont intervenus lors des deux dernières élections et comment les informations sur l’ingérence étrangère ont circulé au sein du gouvernement fédéral. L’enquête a été annoncée après que des médias ont accusé Pékin d’ingérence dans les élections fédérales de 2019 et 2021.
Mais avant que l’enquête puisse se pencher sur la question de savoir qui savait quoi et quand, elle doit d’abord déterminer comment discuter de ces questions en public tout en protégeant les sources et les méthodes de renseignement.
Le directeur du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), David Vigneault, doit comparaître devant l’enquête ce matin. Il devrait être interrogé sur la possibilité de discuter en public de renseignements secrets.
Mercredi, l’un de ses prédécesseurs, l’ancien chef du SCRS, Richard Fadden, a déclaré que le Canada devrait être plus transparent en matière de renseignement de sécurité nationale.
“Les choses sont classifiées plus qu’elles ne devraient l’être”, a-t-il déclaré. “La culture, la charge de travail et la tradition des agences, je pense, tendent vers une surprotection.”
La commission entendra également aujourd’hui deux autres hauts fonctionnaires qui s’occupent du renseignement : Alia Tayyeb, chef adjointe du renseignement électromagnétique au Centre de la sécurité des télécommunications, et Dan Rogers, conseiller adjoint en matière de sécurité nationale et de renseignement basé au Bureau du Conseil privé.
Hogue a déclaré au début des audiences qu’elle avait pour mission de découvrir la vérité et d’en partager le plus possible avec les Canadiens.
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