Le premier procès pénal de Donald Trump confirmé le mois prochain à New York
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Le procès de Donald Trump, accusé d’avoir falsifié des dossiers commerciaux pour dissimuler des paiements secrets à trois personnes avant la campagne électorale de 2016, se poursuivra comme prévu et la sélection du jury débutera le 25 mars, a statué jeudi un juge.
Trump, qui était présent dans la salle d’audience de New York jeudi, a plaidé non coupable en avril dernier de 34 chefs d’accusation de falsification de dossiers commerciaux dans le cadre d’un prétendu stratagème visant à enterrer des histoires d’aventures extraconjugales.
Des paiements ont été versés à deux femmes, l’acteur porno Stormy Daniels et l’ancienne mannequin Playboy Karen McDougal, ainsi qu’à un portier de la Trump Tower qui prétendait avoir une histoire selon laquelle Trump aurait un enfant hors mariage.
Trump, qui est le principal candidat républicain à la présidence en 2024, affirme qu’il n’a eu aucune des relations sexuelles présumées avec les deux femmes.
L’avocat de Trump à l’époque, Michael Cohen, a payé à Daniels 130 000 $ US et a fait en sorte que l’éditeur du tabloïd du supermarché National Enquirer paie 150 000 $ à McDougal dans le cadre d’une pratique connue sous le nom de « catch-and-kill ».
La société de Trump a ensuite versé à Cohen 420 000 dollars et a enregistré ces paiements comme frais juridiques et non comme remboursements, ont indiqué les procureurs.
L’équipe juridique de Trump a affirmé qu’aucun crime n’avait été commis dans l’affaire intentée par le procureur du district de Manhattan, Alvin Bragg.
Mais l’affaire va continuer et entrer dans l’histoire, car c’est la première fois qu’un ancien président fait face à une procédure pénale.
La décision rendue jeudi par le juge Juan Manuel Merchan, qui a rejeté les demandes de délai des avocats de la défense de l’ancien président, a profité du retard d’un procès fédéral distinct à Washington accusant Trump de complot visant à renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020. Cette affaire avait une date de procès prévue pour le 4 mars, mais celle-ci a été suspendue en attendant le résultat d’un appel de Trump.
Au cours de l’année écoulée, Trump a critiqué Merchan en le qualifiant de « juge détestant Trump », lui a demandé de se retirer de l’affaire et a cherché à déplacer l’affaire du tribunal d’État au tribunal fédéral, en vain. Merchan a reconnu avoir fait plusieurs petits dons aux démocrates, dont 15 dollars au rival de Trump, Joe Biden, mais s’est dit certain de sa “capacité à être juste et impartial”.
D’autres dates de procès ne sont pas gravées dans le marbre
L’ancien président fait face à 91 accusations criminelles réparties sur quatre actes d’accusation, mais on ne sait pas exactement quand auront lieu les autres procès.
Trump fait face à une inculpation pénale de quatre chefs d’accusation, alléguant qu’il a conspiré pour frauder les États-Unis en empêchant le Congrès de certifier la victoire électorale de Biden en 2020. La Cour suprême devrait bientôt se prononcer sur une question d’immunité soulevée par Trump, qui a été rejetée par la Cour d’appel des États-Unis à Washington. La plus haute juridiction pourrait examiner l’affaire ou refuser de le faire, auquel cas le juge du tribunal de district de Washington le ferait sous peu. fixer ensuite une date de procès.
Trump fait également face à un procès prévu le 20 mai en Floride sur des allégations selon lesquelles il aurait illégalement conservé des documents gouvernementaux après avoir quitté la présidence début 2021, mais le rythme des décisions et des audiences préalables au procès a remis en question le maintien de cette date de début.
Il est également accusé dans un acte d’accusation de 13 chefs d’accusation qui détaille les actes présumés qu’il aurait entrepris pour annuler sa défaite électorale de 2020 en Géorgie. Aucune date n’a encore été fixée pour ce procès, et une audience de deux jours était en cours jeudi, pour examiner les allégations de mauvaise conduite portées contre le procureur chargé de l’affaire.
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