
Les commandes pour emporter pas suffisantes pour les restaurateurs | Coronavirus
Ainsi, le moral est assez bas ces temps-ci. Certains restaurateurs ont du même mettre à pied presque tous leurs employés.
D’autres ont aussi mentionné qu’avec les mesures sanitaires qui changent constamment, il devient mélangeant pour les clients de savoir s’ils sont ouverts ou s’ils livrent.
Par contre, certains demeurent optimistes et croient que le temps sera de leur côté. C’est notamment le cas de la microbrasserie Hopera à Jonquière.
En ce moment, c’est assez tranquille. On vit plus une espèce de tape dans le dos de la part des clients qui veulent nous soutenir. Évidemment avec le take-out, ont perd un peu l’expérience qu’on a en venant sur place. C’est plus, je pense, pour nous encourager que les gens embarquent. Mais progressivement je crois qu’on va retrouver un rythme un peu plus soutenu dans la production de pizzas
, a expliqué le copropriétaire, Vladimir Antonoff.
L’annonce de la fermeture des salles à manger, le 30 décembre pour le 31 décembre, n’avait pas laissé de temps aux restaurateurs de voir venir le coup. Certains ont donc perdu des réserves, mais d’autres ont plutôt vu la situation approcher à grands pas et se sont adaptés, comme la Buvette T, à Saint-Henri-de-Taillon.
Moi, c’était juste les partys de bureau que j’avais ici, alors quand ils ont annoncé la salle à 50 %, déjà là tout le monde avait annulé. J’avais planifié, congelé ma nourriture, annulé ma dernière commande, donc là-dessus on était préparé, donc la perte de nourriture a été minime. Je suis chanceux contrairement à d’autres personnes où ce n’était pas le cas
, a indiqué Thomas-Devaux Martel, chef-propriétaire de la Buvette T.
Il y a même des microbrasseries qui ont tout simplement arrêté leur production afin de limiter les pertes ou des restaurants, comme le Bistro Summum à Chicoutimi, qui n’offre pas de commandes à emporter à cause de la situation difficile et pour prendre soin de leurs employés.
D’après un reportage de Béatrice Rooney