Poilievre veut renverser le gouvernement libéral avec une motion de censure sur la taxe sur le carbone
[ad_1]
Le chef conservateur Pierre Poilievre présentera mercredi une motion de censure visant à renverser le gouvernement et à déclencher des élections fédérales — une manœuvre parlementaire qui est susceptible d’échouer.
Poilievre et son parti intensifient la pression sur le gouvernement libéral pour qu’il abandonne son projet d’augmenter la taxe fédérale sur le carbone.
La taxe devrait augmenter d’environ 23 pour cent le 1er avril, ce qui signifie que les consommateurs peuvent s’attendre à payer environ trois cents de plus pour un litre d’essence qu’ils ne le font actuellement.
“Si Trudeau ne déclare pas aujourd’hui la fin de ses prochaines augmentations de taxes sur l’alimentation, l’essence et le chauffage, nous présenterons une motion de censure”, a déclaré Poilievre lors d’une réunion du caucus conservateur sur la Colline du Parlement.
“Les Canadiens n’ont pas les moyens de manger, de se chauffer et de se loger”, a-t-il déclaré sous une ovation debout de ses députés et sénateurs. “Je demande que la Chambre soit dissoute afin que les Canadiens puissent voter lors d’élections sur la taxe sur le carbone.”
La motion de censure est probablement morte d’emblée puisque le NPD a accepté de soutenir le gouvernement jusqu’en 2025.
L’accord de subsides et de confiance du gouvernement avec le quatrième parti lui donne suffisamment de soutien aux Communes pour rejeter une telle motion.
Le gouvernement envisage d’augmenter progressivement la taxe à 170 dollars la tonne d’ici 2030, une augmentation qui, à terme, ajoutera près de 40 cents le litre au prix de l’essence. La taxe augmentera également le prix d’autres carburants comme le gaz naturel et le propane.
Poilievre a effectué une tournée à travers le pays pour « augmenter les impôts » afin de susciter l’opposition à la mesure fédérale sur le changement climatique. Des centaines de partisans se sont rassemblés à Halifax le jour de la Saint-Patrick.
Le parti a également déposé une autre motion d’opposition à la Chambre des communes pour forcer un vote sur l’augmentation elle-même. Ce vote aura lieu plus tard mercredi.
Les conservateurs ont également demandé un débat « d’urgence » distinct sur le sujet, une demande qui a été refusée lundi par le président Greg Fergus.
La taxe sur le carbone est un élément central de la politique climatique des libéraux et ils se sont vigoureusement opposés à une tentative menée par les conservateurs depuis des années pour la renverser.
Cette taxe vise à augmenter le coût des combustibles fossiles afin d’encourager les consommateurs et les entreprises à rechercher des alternatives plus propres et plus vertes.
Le gouvernement a déclaré que tout l’argent collecté grâce à la taxe était restitué aux gens par le biais de la remise canadienne sur le carbone, un paiement trimestriel effectué en fonction de la taille de la famille.
« Huit Canadiens sur dix, qu’ils soient à revenu faible ou moyen, reçoivent plus d’argent que ce qu’ils paient pour la tarification du carbone. C’est une réalité, c’est un fait. Et à mesure que la tarification du carbone augmente, le carbone augmente également. rabais », a déclaré le ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault.
“C’est une chose dont vous n’entendrez jamais Pierre Poilievre parler. L’autre chose dont vous n’entendrez jamais Pierre Poilievre parler, ce sont les impacts du changement climatique et combien cela coûte aux Canadiens.”
Mais le gouvernement prélève également la TVH sur la taxe carbone – des revenus qui vont dans les coffres fédéraux.
Le directeur parlementaire du budget (DPB) a déclaré qu’Ottawa pourrait gagner environ 600 millions de dollars au cours du prochain exercice financier grâce à cette taxe sur taxe – des fonds qui ne sont pas explicitement réservés aux initiatives climatiques.
La taxe fédérale sur le carbone a été initialement conçue comme une mesure de « filet de sécurité » qui ne s’appliquerait qu’aux provinces et territoires qui n’ont pas mis en place leurs propres prix du carbone.
Aujourd’hui, après qu’un certain nombre de gouvernements provinciaux ont démantelé leurs programmes de tarification, la taxe fédérale est appliquée dans huit provinces. La Colombie-Britannique a sa propre taxe sur le carbone tandis que le Québec a un programme de plafonnement et d’échange.
[ad_2]