Québec lance une plateforme de déclaration de résultats de tests rapides de COVID-19 | Coronavirus
On a un objectif très clair avec cette plateforme-là : c’est qu’on veut que les gens s’habituent à utiliser les autotests
, a déclaré le ministre de la Santé, Christian Dubé, en conférence de presse mardi. On s’en va vers un monde où il va falloir vivre avec la pandémie, il va falloir s’autotester régulièrement.
La plateforme en ligne (Nouvelle fenêtre) permet l’autodéclaration du résultat d’un test rapide, que celui-ci ait été positif ou négatif, mais pas d’un test invalide. Les informations demandées incluent le nom, la date de naissance et le numéro d’assurance maladie, s’il y a lieu.
On doit ensuite indiquer la date du test rapide, son résultat et la présence ou non de symptômes de la COVID-19 au moment du test.
L’autodéclaration permettra de mieux évaluer l’évolution de la situation épidémiologique dans la communauté
et de suivre l’utilisation des tests rapides et leurs résultats dans les différentes régions
, indique-t-on sur le site web de la plateforme.
Ces résultats ne seront utilisés qu’à des fins statistiques
, donc les résultats que vous déclarez ne seront pas inscrits dans votre preuve de vaccination
et ne modifieront pas le statut de protection de votre passeport vaccinal
, précise-t-on.
On fait un lancement doux
, a dit le ministre Dubé, soulignant qu’il était probable que des problèmes apparaissent dans les premiers temps. Il a néanmoins invité les Québécois à utiliser la plateforme dès maintenant, y compris pour déclarer le résultat de tests rapides passés dans les dernières semaines.
Depuis le 4 janvier, les tests des groupes prioritaires (Nouvelle fenêtre), tels que les travailleurs de la santé, le personnel scolaire et les patients hospitalisés. D’autres provinces, comme l’Ontario, ont aussi limité l’utilisation de ces tests devant la montée du nombre de cas engendrée par la vague Omicron.
PCR ne sont accessibles qu’àUne étude du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) a récemment suggéré qu’il y aurait jusqu’à huit fois plus de cas de COVID-19 au Québec que ce qu’indiquent les données officielles.