
Réouverture des restaurants : l’industrie ne veut plus jouer au yo-yo
À moins d’un revirement de situation, le premier ministre François Legault devrait notamment annoncer mardi après-midi que les restaurants pourront à nouveau accueillir des clients en salle à 50 % de leur capacité, à partir du 31 janvier.
Depuis quelques jours, les restaurateurs se préparaient déjà à rouvrir vers la fin janvier ou au début du mois de février.
C’est serré, mais ça va se faire
, croit Martin Vézina, vice-président aux communications chez Association restauration Québec
Selon lui, l’industrie ne peut plus supporter les fermetures répétées.
Il faut s’assurer d’avoir un plan à long terme pour la gestion de la pandémie, dit-il. Ça donne la perception d’une industrie qui est instable, autant pour les employés que les propriétaires.
« On ne peut plus se permettre de refaire ce yo-yo-là. »
Le président du groupe St-Hubert, Richard Scofield, est du même avis. Il souligne d’ailleurs qu’il n’y a jamais eu d’éclosion de COVID-19 à l’intérieur d’une de ses rôtisseries, et que les restaurants devront simplement apprendre à vivre avec le virus.
On a tous les contrôles nécessaires pour s’assurer d’un environnement sécuritaire. Je ne vois pas pourquoi on devrait fermer à nouveau, affirme-t-il. Si on ferme encore, ça va être désastreux pour l’industrie.
Pour la santé mentale des employés
En prévision d’une réouverture lundi, les rôtisseries S-Hubert doivent rappeler le personnel qui a été mis à pied le 31 décembre dernier, lors de la plus récente fermeture des salles à manger. Cela représente environ 1500 employés.
Richard Scofield rappelle que de nombreux travailleurs ont décidé de quitter le domaine de la restauration au cours des deux dernières années.
Il ne faut jamais oublier la santé mentale des employés
, souligne-t-il. J’espère sincèrement que ça va être la dernière fois.
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