Un deuxième jeune inculpé en lien avec un complot terroriste anti-juif
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Un jeune a été accusé de « co-conspirateur » présumé d’un garçon d’Ottawa de 15 ans déjà accusé d’avoir planifié une attaque terroriste contre le peuple juif, selon la GRC.
Dans un communiqué publié vendredi, la GRC a déclaré que les deux jeunes faisaient désormais face à des accusations de complot illégal et d’entente pour commettre un meurtre – soit au profit d’un groupe terroriste, en association avec celui-ci, ou sous ses ordres.
Il s’agit de l’une des deux nouvelles accusations portées contre le garçon d’Ottawa, qui a été arrêté le 15 décembre à Ottawa et faisait déjà face à cinq accusations.
Le garçon a également été accusé jeudi d’avoir sciemment facilité une activité terroriste en mettant à disposition et en échangeant du matériel pédagogique et de la propagande, a indiqué la GRC, ce qui porte à sept le nombre d’accusations portées contre lui.
Cette accusation a également été portée contre le deuxième jeune, qui a également été arrêté jeudi, a indiqué la GRC. Ils ont également été accusés d’une troisième infraction, soit avoir facilité une activité terroriste en cherchant à acquérir une arme à feu prohibée.
L’âge et le sexe du jeune arrêté cette semaine n’ont pas été dévoilés.
Aucun des deux jeunes ne peut être identifié en raison des protections de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
La cible du prétendu complot reste floue
Il a été affirmé que fin octobre 2023, le garçon de 15 ans aurait ordonné à quelqu’un de mener une activité terroriste contre le peuple juif et qu’il aurait communiqué des instructions concernant une substance explosive à peu près au même moment.
La cible spécifique, ni le lieu et le moment où l’activité terroriste présumée devait avoir lieu, n’ont encore été précisés dans aucune des accusations.
Cependant, ses accusations précédentes concernaient certaines des substances explosives qui auraient été trouvées à son domicile lors de l’exécution d’un mandat de perquisition la nuit de son arrestation.
Ils comprenaient de l’acétone, un liquide volatil hautement inflammable avec une forte odeur que l’on retrouve souvent dans les dissolvants pour vernis à ongles, et un oxydant non spécifié, une substance utilisée pour favoriser la combustion.
Les deux jeunes devaient comparaître vendredi devant les tribunaux de la région d’Ottawa, a indiqué la GRC.
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