BP suspend ses expéditions sur la mer Rouge alors qu’un autre navire commercial est attaqué près du Yémen
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Un navire norvégien a été attaqué lundi en mer Rouge lors d’une frappe qui, selon les autorités américaines, provenait du territoire yéménite contrôlé par le mouvement Houthi aligné sur l’Iran.
L’attaque contre le M/V Swan Atlantic était la dernière d’une série de navires naviguant sur la mer depuis le début de la guerre à Gaza.
La responsabilité n’a pas été revendiquée dans l’immédiat, mais les responsables américains, qui ont souhaité rester anonymes, ont déclaré à Reuters que le navire avait été attaqué par plusieurs projectiles lancés depuis le territoire contrôlé par les Houthis.
Le propriétaire du navire a déclaré qu’il avait été heurté par un objet non identifié et qu’aucun membre de l’équipage n’avait été blessé.
Oystein Elgan, directeur général du propriétaire Inventor Chemical Tankers, a déclaré à Reuters que le réservoir d’eau du navire avait été endommagé lors de l’attaque, mais que tous les systèmes du navire fonctionnaient normalement.
L’opérateur Uni-Tankers a déclaré dans un communiqué que l’équipage avait maîtrisé un petit incendie après que le navire ait été heurté du côté bâbord. Le navire transportait des huiles végétales et fait route vers la Réunion.
« Détérioration de la situation sécuritaire »
Le géant pétrolier et gazier BP est devenu la dernière entreprise à interrompre son transit dans la région. Les géants du transport maritime MSC, Hapag-Lloyd, CMA CGM et Maersk l’avaient fait plus tôt, selon un rapport de CNBC.
“Au vu de la détérioration de la situation sécuritaire du transport maritime en mer Rouge, BP a décidé de suspendre temporairement tous les transits via la mer Rouge”, a indiqué la compagnie. “Nous maintiendrons cette pause de précaution sous surveillance continue, sous réserve des circonstances qui évoluent dans la région.”
La route maritime du canal de Suez, qui mène à la mer Rouge, est une voie navigable vitale pour le commerce mondial, utilisée pour transporter de l’énergie et d’autres marchandises entre l’Europe, l’Asie et ailleurs. L’itinéraire permet d’économiser du temps et de l’argent en évitant de parcourir tout le continent africain.
Les Houthis ont attaqué des navires dans la région de la mer Rouge pour protester contre l’offensive israélienne à Gaza, lancée en réponse aux attaques du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre. Ils affirment qu’ils attaquent des navires ayant des liens avec Israël et ont mis en garde contre toute navigation vers cette zone. .
Inventor Chemical Tankers n’a aucun lien avec Israël, a déclaré Elgan. Un destroyer de la marine américaine a répondu aux appels de détresse du navire en se dirigeant vers le navire, ont indiqué les responsables américains.
Une autorité maritime britannique a déclaré plus tôt avoir reçu un rapport faisant état d’une possible explosion à deux milles marins d’un navire situé à 30 milles marins au sud du port yéménite de Mokha.
L’autorité britannique des opérations commerciales maritimes (UKMTO) a déclaré dans des avis distincts qu’elle avait reçu des informations faisant état d’un deuxième incident à 30 milles marins au nord-ouest de Mokha et d’un autre incident à 24 milles marins au sud-est du port. Aucune autre information n’a été fournie dans les rapports.
Il n’était pas immédiatement clair si l’un des rapports était lié au M/V Swan Atlantic.
Le MSC Palatium III, battant pavillon libérien, a été attaqué vendredi par un drone dans le détroit de Bab al-Mandab, au large du Yémen, à l’extrémité sud de la mer Rouge, selon les Houthis.
Aucun blessé n’a été signalé, mais le navire a subi des dommages causés par un incendie et a été mis hors service, a indiqué MSC dans un communiqué.
Le danois AP Moller-Maersk a suspendu vendredi tous ses transports de conteneurs via Bab al-Mandab jusqu’à nouvel ordre, rejoint samedi par le suisse MSC et le groupe maritime français CMA CGM.
“La situation se détériore encore et les inquiétudes pour la sécurité augmentent”, a déclaré CMA CGM dans un communiqué.
Le Galaxy Leader, battant pavillon des Bahamas, a quant à lui été saisi par les Houthis le mois dernier.
Les Houthis ont déclaré samedi que de véritables mesures visant à atténuer la crise humanitaire dans la bande de Gaza contribueraient à « réduire l’escalade ». Ils ont également déclaré qu’ils étaient en pourparlers, sous l’égide d’Oman, sur ses “opérations” maritimes.
C’était la première indication que la milice pourrait être disposée à une désescalade. Les États-Unis ont déclaré qu’ils recherchaient une coalition élargie pour protéger les navires en mer Rouge et envoyer un signal aux Houthis.
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