Hockey Canada ne discutera pas des sanctions contre les joueurs alors que le comité termine son rapport sur une plainte pour agression sexuelle
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Avertissement : cette histoire contient des détails graphiques qui peuvent déranger certains lecteurs.
Hockey Canada a déclaré qu’un comité d’arbitrage tiers avait terminé son rapport final sur d’éventuelles sanctions contre d’anciens joueurs du Mondial junior qui auraient été impliqués dans une agression sexuelle collective en 2018 à London, en Ontario.
Mais l’organisation de hockey ne publie pas les résultats – ni ne précise si le rapport recommande des sanctions contre l’un ou l’autre des joueurs – parce qu’elle affirme que les conclusions du comité font maintenant l’objet d’un appel.
“Étant donné que la procédure d’appel, qui devrait commencer dans un avenir proche, se déroulera à huis clos, nous ne sommes pas en mesure de partager les détails du rapport, y compris ses conclusions, pour le moment, afin de garantir que nous n’interférons pas avec le processus d’appel. l’intégrité du processus d’appel”, a déclaré Jeremy Knight, porte-parole de Hockey Canada, dans un communiqué de presse.
L’organisation de hockey affirme avoir reçu un avis d’appel peu de temps après que le comité décisionnel — composé de deux juges à la retraite et d’un avocat chevronné — ait partagé son rapport final avec toutes les parties impliquées, y compris les joueurs et la victime présumée. Hockey Canada ne dira pas qui a déposé l’appel.
Les travaux du comité décisionnel se déroulent à huis clos. Hockey Canada ne nommera pas les trois membres de ce qu’elle appelle un comité indépendant. Hockey Canada a chargé le comité de déterminer si les joueurs ont enfreint son code de conduite.
L’affaire très médiatisée porte sur une poursuite réglée par Hockey Canada avec une jeune femme qui alléguait en avril 2022 avoir été agressée sexuellement en 2018 par huit joueurs de la Ligue canadienne de hockey, dont des membres de l’équipe mondiale junior.
Le procès a ébranlé le monde du sport et a amené une série de sponsors à abandonner leur soutien à Hockey Canada, tandis que le gouvernement fédéral gelait le financement de l’agence et que les députés exigeaient des réponses. Les parents de joueurs de hockey ont également été indignés d’apprendre que Hockey Canada avait utilisé le Fonds national d’actions – constitué en partie par leurs frais d’inscription – pour payer un règlement à l’amiable dans cette affaire et d’autres.
L’ensemble du conseil d’administration et du PDG de l’organisation ont démissionné l’année dernière face aux critiques généralisées concernant leur gestion de l’affaire d’agression sexuelle présumée.
MONTRE/Le conseil d’administration et le PDG de Hockey Canada démissionnent au milieu de nombreuses critiques
La femme a allégué dans sa poursuite qu’un joueur de hockey anonyme lui avait acheté des boissons alcoolisées dans un bar local. Elle affirme qu’elle était visiblement ivre et qu’on l’a vue trébucher et avoir des difficultés à parler.
La déclaration allègue que le plaignant s’est rendu dans la chambre d’hôtel du joueur et s’est livré à des actes sexuels. La déclaration allègue qu’à un moment donné, le joueur a permis à sept autres personnes d’entrer dans la pièce à l’insu du plaignant « ou sans son consentement ». La déclaration indique que les hommes ont apporté “des clubs de golf avec eux, sachant que cela l’effrayerait et l’intimiderait davantage”.
Pendant plusieurs heures, selon la déclaration, le groupe de joueurs de hockey lui a placé leurs organes génitaux sur le visage, lui a giflé les fesses, lui a craché dessus, a éjaculé sur elle et a eu des rapports vaginaux alors qu’elle était trop ivre pour consentir.
La déclaration indique qu’après la fin de l’agression sexuelle, les joueurs ont filmé la jeune femme, lui ont demandé de dire qu’elle était sobre et lui ont dit de se doucher.
La déclaration allègue également que les joueurs ont fait pression sur la jeune femme pour qu’elle ne signale pas les allégations ou ne coopère pas à une enquête policière.
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Lorsque Hockey Canada a pris connaissance des allégations, elle a d’abord contacté le cabinet d’avocats de premier plan Henein Hutchison Robitaille LLP pour obtenir des conseils juridiques, a appris un comité parlementaire. Hockey Canada a par la suite embauché le cabinet d’avocats pour lancer sa propre enquête sur ce qui s’est passé.
Le rapport de Henein Hutichson sur l’agression sexuelle présumée a été partagé avec le comité décisionnel de Hockey Canada en novembre 2022. Le comité avait pour tâche de déterminer si des sanctions devaient être imposées contre les joueurs, a déclaré Hockey Canada.
Le service de police de Londres mène sa propre enquête distincte sur l’agression présumée. Il a rouvert son enquête sur cette allégation en réponse aux critiques du public.
Des documents judiciaires dévoilés il y a près d’un an ont montré que les enquêteurs de la police de Londres pensaient avoir des motifs raisonnables d’accuser cinq joueurs de hockey du Mondial junior d’avoir agressé sexuellement la femme. Aucune des allégations de la police n’a été prouvée devant les tribunaux et aucune accusation n’a été portée.
La LNH a également mené sa propre enquête et n’a pas encore rendu publics les résultats.
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