La majorité des Canadiens soutiennent une pause dans les hostilités dans la guerre entre Israël et le Hamas, suggèrent les sondages
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Les appels à un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hamas se font de plus en plus forts sur la Colline du Parlement alors que de nouveaux sondages suggèrent qu’une majorité de Canadiens soutiennent soit un cessez-le-feu total, soit une cessation temporaire des hostilités à Gaza.
Trente-cinq pour cent des Canadiens pensent qu’un cessez-le-feu temporaire devrait être conclu immédiatement pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, tandis que 30 pour cent supplémentaires pensent qu’un cessez-le-feu complet devrait avoir lieu immédiatement, selon un nouveau sondage de l’Institut Angus Reid. (ARI).
Ce même sondage indique que moins d’un Canadien sur cinq pense qu’un cessez-le-feu ne devrait pas être demandé, tandis que seize pour cent des Canadiens déclarent qu’ils ne sont pas sûrs ou ne peuvent pas dire si un cessez-le-feu devrait être demandé.
ARI a demandé à 1 748 personnes leur point de vue sur le conflit dans le cadre d’une enquête en ligne menée entre le 2 et le 6 novembre.
Les enquêtes en ligne ne sont pas produites avec des marges d’erreur. À des fins de comparaison, ARI indique qu’un échantillon probabiliste de cette taille comporterait une marge d’erreur de plus ou moins 2 pour cent, 19 fois sur 20.
Un sondage distinct mené par Mainstreet Research rapporte que 71 pour cent des Canadiens soutiennent fortement ou plutôt soutiennent le Canada qui appelle à un cessez-le-feu afin que l’aide humanitaire puisse atteindre Gaza. Moins d’une personne interrogée sur cinq est soit fortement opposée, soit plutôt opposée à l’appel à un cessez-le-feu.
Le sondage Mainstreet Research a été réalisé à l’aide d’entretiens téléphoniques automatisés (IVR intelligent) auprès de 1 892 adultes vivant au Canada. Le sondage présente une marge d’erreur de plus ou moins 2,3 pour cent, 19 fois sur 20.
Le NPD et le Bloc réclament un cessez-le-feu
Le Hamas, une entité terroriste désignée au Canada, a lancé le mois dernier une attaque contre le sud d’Israël qui a tué plus de 1 400 personnes et en a blessé des milliers d’autres. Le Hamas a également kidnappé et tient désormais en otage au moins 200 personnes.
Israël a déclaré la guerre au Hamas en réponse, assiégé Gaza, largué des milliers de bombes et lancé une opération terrestre qui, selon l’armée israélienne, se déroule désormais au cœur de la ville de Gaza. Les autorités sanitaires de Gaza, dirigées par le Hamas, affirment que les actions militaires israéliennes ont tué plus de 10 000 personnes, dont 4 000 enfants, et en ont blessé des milliers d’autres.
Le gouvernement libéral affirme que le Canada se tient aux côtés d’Israël et soutient son droit de se défendre conformément au droit international, mais le premier ministre Justin Trudeau appelle à des pauses humanitaires pour permettre à l’aide d’atteindre les Gazaouis. Le Parti conservateur soutient également les appels à des pauses humanitaires.
Cependant, le Bloc québécois et le NPD réclament tous deux un cessez-le-feu immédiat et souhaitent que le gouvernement libéral fasse de même.
La pétition électronique parrainée par le député néo-démocrate Alexandre Boulerice appelant le Canada à exiger un cessez-le-feu immédiat dans le « conflit israélo-palestinien » a recueilli près de 190 000 signatures en 15 jours. Il s’agit du deuxième plus grand nombre de signatures sur une pétition électronique depuis 2015.
Pause humanitaire ou cessez-le-feu
Il y a une distinction entre une pause humanitaire et un cessez-le-feu.
Les Nations Unies définissent une pause humanitaire comme une « cessation temporaire des hostilités à des fins purement humanitaires » qui dure « généralement pour une période définie et une zone géographique spécifique où les activités humanitaires doivent être menées ».
Bien qu’il n’existe pas de définition universellement acceptée, les Nations Unies affirment qu’un accord de cessez-le-feu a tendance à être plus structuré et « comporte des dispositions détaillées sur les objectifs, les délais, les dispositions de sécurité et les mécanismes de surveillance et de vérification ».
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il n’y aurait pas de cessez-le-feu à Gaza avant la libération des otages détenus par le Hamas. Netanyahu s’est engagé à « démanteler le Hamas » et à « ramener les otages chez eux ».
Le Canada se joint aux États-Unis, au Royaume-Uni et à l’Union européenne pour appeler à des pauses humanitaires.
Les voisins d’Israël – l’Égypte, l’Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis et la Jordanie – appellent tous à un cessez-le-feu immédiat.
Le mois dernier, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution non contraignante appelant à une « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue » entre Israël et le Hamas.
Cent vingt États membres ont voté en faveur de la résolution. Le Canada a choisi de s’abstenir lors du vote après avoir omis d’amender la résolution pour y inclure une condamnation explicite du Hamas.
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