Le code de conduite des épiciers ne fonctionnera que si toutes les entreprises l’adhèrent, déclare le PDG de Metro aux députés
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Tous les principaux acteurs de l’industrie doivent adhérer au code de conduite des épiceries pour que celui-ci soit couronné de succès, a déclaré le président et chef de la direction de Metro Inc., Eric La Flèche.
La Flèche a déclaré lundi aux députés, lors d’une réunion du comité de l’agriculture de la Chambre des communes sur la stabilisation des prix des aliments, que Metro était prêt à signer le code de conduite tel qu’il est actuellement rédigé. La semaine dernière, des dirigeants de Walmart Canada et des Compagnies Loblaw limitée ont déclaré au comité qu’ils ne pouvaient pas signer le code dans sa forme actuelle parce qu’ils craignaient qu’il n’augmente les prix pour les consommateurs.
Jeudi, le ministre fédéral de l’Agriculture, Lawrence MacAulay, et le ministre de l’Agriculture du Québec, André Lamontagne, ont appelé tous les grands épiciers à signer le code.
Une nouvelle étude publiée lundi par le Centre for Future Work révèle que les bénéfices du secteur alimentaire canadien dépasseront probablement les 6 milliards de dollars cette année, établissant un nouveau record. Le rapport de l’institut de recherche progressiste révèle que les détaillants alimentaires réalisent désormais plus de deux fois plus de bénéfices qu’avant la pandémie.
Citant des données de Statistique Canada, le rapport indique que la marge bénéficiaire nette du commerce de détail d’aliments et de boissons a constamment dépassé 3 % des revenus totaux depuis la mi-2021, soit plus du double de la marge moyenne entre 2015 et 2019.
Les prix de nombreux produits d’épicerie ont continué d’augmenter mois après mois et, dans l’ensemble, sont 20 pour cent supérieurs aux niveaux signalés deux ans plus tôt, selon les données de Statistique Canada.
Les données montrent que les détaillants ont profité de la pandémie et de ses conséquences pour augmenter leurs bénéfices, a soutenu le directeur du Center for Future Work, l’économiste Jim Stanford, dans un communiqué de presse.
“Une industrie ne peut pas doubler ses bénéfices si elle se contente de répercuter des dépenses plus élevées”, a-t-il déclaré.
Les grands épiciers sous surveillance
Les principaux épiciers subissent des pressions de la part du gouvernement pour qu’ils adoptent des plans qui aideront à stabiliser les prix des aliments pour les Canadiens. Plus tôt cet automne, les dirigeants des cinq plus grandes sociétés d’alimentation ont été convoqués par le gouvernement pour présenter leurs projets.
Lors de précédentes comparutions devant le comité, les épiciers ont rejeté l’idée selon laquelle ils auraient indûment profité de l’inflation.
Parallèlement, ils ont également subi des pressions pour adhérer à un code de conduite en matière d’épicerie qui est en voie d’achèvement et qui, selon ses partisans, contribuera à uniformiser les règles du jeu entre les fournisseurs et les grands détaillants.
Jeudi, MacAulay a déclaré que lui et ses homologues provinciaux, ainsi que le ministre fédéral de l’Industrie, François-Philippe Champagne, se rencontreraient pour discuter des options qui s’offrent aux gouvernements provincial et fédéral si les grands épiciers ne signaient pas le code.
Le président de Loblaw, Galen Weston, a déclaré la semaine dernière aux députés que l’entreprise craignait que certaines dispositions du code n’augmentent les prix des produits alimentaires pour les Canadiens, car elles donnent trop de pouvoir de négociation aux grands fabricants multinationaux.
Il a déclaré que l’épicier signerait le code, mais pas sous sa forme actuelle.
Gonzalo Gebara, PDG de Walmart Canada, a déclaré aux députés que l’entreprise n’était « pas en mesure, pour le moment, de s’engager » à respecter le code. Il a déclaré que la version actuelle comprend des dispositions qui « créent de la bureaucratie et des coûts, des coûts qui se retrouveront inévitablement sur les prix de vente ».
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