Les libéraux vont de l’avant avec l’interdiction des armes à feu d’assaut grâce à des lois et des règlements, selon LeBlanc
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Le gouvernement libéral poursuit ses efforts pour garder les armes à feu de type assaut hors de la portée des Canadiens, a déclaré lundi le ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc.
LeBlanc, qui a assumé le portefeuille au cours de l’été, a déclaré à un comité sénatorial que le gouvernement adopterait des règlements pour compléter la législation sur le contrôle des armes à feu étudiée par les membres de la Chambre haute.
Le projet de loi du gouvernement comprend une interdiction des armes à feu de type assaut qui s’appliquerait une fois la loi entrée en vigueur.
LeBlanc a déclaré que les modifications réglementaires prévues garantiront une inspection physique obligatoire par la GRC de tous les nouveaux modèles d’armes à feu avant leur entrée sur le marché canadien.
Cependant, les gens peuvent encore acheter de nombreuses armes de ce type actuellement en vente au Canada.
LeBlanc a réaffirmé le projet fédéral de rétablir le Comité consultatif canadien sur les armes à feu afin d’examiner de manière indépendante la classification des modèles existants qui relèvent de la nouvelle définition potentielle d’une arme à feu prohibée dans le projet de loi.
Il a déclaré que l’exercice permettrait d’identifier les armes légitimement utilisées pour la chasse, qui seraient exclues de l’interdiction.
LeBlanc a déclaré que le gouvernement mettrait également en œuvre un rachat prévu de longue date de quelque 1 500 modèles et variantes d’armes à feu interdits par décret en mai 2020.
« Nous prenons le temps de mettre en place ce programme correctement et nous sommes impatients de tenir les entreprises et les propriétaires d’armes responsables informés des prochaines étapes à mesure que nous avançons dans cette direction », a-t-il déclaré aux sénateurs.
De plus, le gouvernement adoptera des règlements pour garantir une interdiction complète des magazines de grande capacité, a déclaré LeBlanc.
Le projet de loi fédéral renforcerait les restrictions sur les armes de poing, augmenterait les sanctions en cas de trafic d’armes à feu et tenterait de freiner les armes fantômes artisanales.
Les conservateurs s’opposent au projet de loi, affirmant qu’il pénalise les propriétaires d’armes à feu respectueux de la loi au lieu de cibler la violence criminelle armée.
Les objections des conservateurs et de certains propriétaires d’armes à feu sur la portée initiale de l’interdiction des armes à feu d’assaut ont déclenché un tollé qui a écarté le projet de loi pendant des mois à la Chambre des communes.
Les Communes ont finalement adopté le projet de loi plus tôt cette année avec le soutien des députés libéraux, néo-démocrates, du Bloc québécois et des Verts.
“Ce projet de loi ne traite pas des armes illégales entre les mains de criminels. Ce projet de loi traite des armes légales entre les mains des chasseurs et des tireurs sportifs”, a déclaré lundi le chef de l’opposition au Sénat, Don Plett.
LeBlanc a déclaré à Plett qu’il n’était pas d’accord avec son affirmation “selon laquelle nous retirons les armes aux chasseurs et aux sportifs légaux”.
“Cette phrase est répétée encore et encore. Cela ne la rend pas vraie”, a déclaré LeBlanc.
“L’accent doit être mis sur l’utilisation illégale des armes à feu pour commettre des infractions pénales – cela devrait nous unir tous. Sur ce point, je pense que vous et moi serions assez facilement d’accord.”
Gel des armes de poing
Lors du dépôt du projet de loi l’année dernière, les libéraux ont annoncé un plan visant à geler l’importation, l’achat, la vente ou tout autre transfert d’armes de poing afin de contribuer à réduire la violence liée aux armes à feu. Des règlements fédéraux visant à limiter le nombre d’armes de poing au Canada sont désormais en vigueur.
Le projet de loi contient des mesures qui renforceraient le gel des armes de poing. La législation permettrait également de retirer les permis d’armes à feu aux personnes qui se sont livrées à des violences familiales et augmenterait les peines maximales pour la contrebande et le trafic d’armes à feu de 10 à 14 ans.
Le groupe de contrôle des armes à feu PolySeSouvient a salué lundi les déclarations de LeBlanc devant le comité, qualifiant son message de « fort et sans équivoque ».
Le groupe, qui représente les survivants et les familles de la fusillade de l’École Polytechnique en 1989, s’est dit “une fois de plus optimiste quant au plan du gouvernement” de tenir ses promesses répétées d’interdire les armes à feu d’assaut et les chargeurs de grande capacité.
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