Les responsables de Honda s’apprêtent à rencontrer des représentants du gouvernement au milieu d’informations faisant état d’un éventuel accord avec une usine de véhicules électriques
[ad_1]
Une équipe Honda Global sera au Canada cette semaine pour rencontrer de hauts responsables du gouvernement au milieu d’informations selon lesquelles le constructeur automobile japonais envisage d’investir 18,4 milliards de dollars pour construire des véhicules électriques au Canada, a appris CBC News.
La réunion de cette semaine intervient après que les hauts dirigeants de Honda Global et Honda Canada ont rencontré le ministre de l’Industrie François-Philippe Champagne et d’autres hauts fonctionnaires le mois dernier, selon des sources ayant une connaissance directe des réunions.
La nouvelle de ces réunions intervient alors que le journal japonais Nikkei Asia rapporte que Honda envisage d’investir 18,4 milliards de dollars au Canada pour construire une usine de véhicules électriques qui pourrait également produire des batteries.
Le constructeur automobile japonais envisagerait un certain nombre d’emplacements possibles pour l’usine, y compris un site adjacent à ses installations existantes à Alliston, en Ontario.
Le rapport Nikkei indique que Honda devrait prendre une décision finale sur le projet d’ici la fin de l’année, la nouvelle usine commençant la production dès 2028.
Un porte-parole de Honda n’a pas confirmé le rapport Nikkei, mais a déclaré que l’entreprise étudiait « un certain nombre d’initiatives » afin d’atteindre l’objectif de 2040 de l’entreprise consistant à produire uniquement des véhicules électriques.
“Actuellement, nous nous concentrons sur le hub EV que nous établissons dans l’Ohio, où nous commencerons la production de véhicules électriques et de batteries pour véhicules électriques en Amérique du Nord à la fin de 2025”, a déclaré le porte-parole.
Soutien du gouvernement
Champagne n’a pas confirmé que des négociations avec Honda étaient en cours, mais a déclaré que son gouvernement continuerait de promouvoir le Canada en tant que leader mondial dans la production de véhicules électriques afin d’attirer ce type d’investissements.
“Les informations selon lesquelles Honda cherche à faire un investissement important au Canada témoignent de la qualité de la main-d’œuvre (canadienne) et de la force de notre industrie”, a-t-il déclaré dans un communiqué.
Un porte-parole du ministre du Développement économique de l’Ontario, Vic Fedeli, a déclaré à CBC News que le gouvernement de l’Ontario « ne discute pas publiquement des perspectives économiques », mais que le gouvernement de Doug Ford s’efforce de développer sa « chaîne d’approvisionnement de bout en bout pour les véhicules électriques ».
L’année dernière, les gouvernements fédéral et provincial ont annoncé un certain nombre d’accords avec les producteurs de batteries pour véhicules électriques Northvolt, Volkswagen et Stellantis-LGES.
Les gouvernements ont fixé cet investissement à 37,7 milliards de dollars sur dix ans, dont 32,8 milliards de dollars seront consacrés aux subventions à la production et 4,9 milliards de dollars au soutien à la construction des installations.
Le directeur parlementaire du budget a déclaré que 62 pour cent des coûts seront assumés par le gouvernement fédéral et que les gouvernements provinciaux couvriront les 38 pour cent restants.
Offres partout au Canada
Les investissements fédéraux et provinciaux dans la production de véhicules électriques constituent un effort direct pour suivre le rythme des mesures contenues dans l’Inflation Reduction Act, un programme de 369 milliards de dollars américains qui offre des subventions et des incitations aux entreprises américaines qui construisent des voitures électriques.
L’usine de fabrication qui sera construite au Canada par Northvolt, un géant suédois des batteries, occupera 170 hectares, soit une superficie équivalente à plus de 300 terrains de football, sur la rive sud de Montréal, sur une parcelle de terrain s’étendant sur deux communautés.
Au printemps, le gouvernement fédéral a annoncé 13,2 milliards de dollars de subventions à la production sur les 10 prochaines années pour construire une usine de batteries Volkswagen à St. Thomas, en Ontario. Cette usine aura la taille de 391 terrains de football et créera des emplois dans le secteur automobile dans la région.
Stellantis-LGES a interrompu cet été la construction d’une usine de batteries à Windsor, en Ontario, affirmant que les gouvernements provincial et fédéral devraient fournir plus que l’investissement initial de 500 millions de dollars.
La construction a repris après que les gouvernements ont annoncé jusqu’à 15 milliards de dollars de subventions. Cette usine devrait ouvrir ses portes en 2024 et employer environ 2 500 personnes.
Outre ces trois accords, Ottawa et Québec ont annoncé en août qu’ils investiraient 644 millions de dollars pour construire une nouvelle usine Ford dans la ville de Bécancour afin de produire les matériaux nécessaires aux batteries des voitures électriques.
[ad_2]