Ottawa annonce un processus pour examiner les abus dans les sports canadiens
[ad_1]
La ministre des Sports, Carla Qualtrough, devrait annoncer lundi le processus que le gouvernement utilisera pour examiner les abus systémiques et les violations des droits de l’homme dans le sport.
Qualtrough a déclaré lors d’un forum à Genève la semaine dernière qu’elle révélerait les détails d’un “mécanisme formel et indépendant” qui serait “informé des traumatismes”.
“(Qualtrough) … annoncera lundi de nouvelles mesures en matière de sport sécuritaire pour continuer à s’attaquer aux causes et à prévenir la maltraitance dans le système sportif canadien”, a déclaré le gouvernement dans un communiqué de presse.
L’annonce tant attendue intervient après que le gouvernement fédéral a été accusé par des athlètes d’élite de ne pas agir en réponse aux abus dans le sport. Les athlètes et leurs défenseurs ont demandé à Ottawa de lancer une enquête publique nationale.
Un comité parlementaire a également recommandé au gouvernement fédéral d’ouvrir une enquête publique sur les abus et le harcèlement dans le sport. Ce comité a enquêté sur la question et a conclu dans son rapport final qu’il existe une « tendance de longue date à normaliser les abus et les mauvais traitements » au Canada.
L’annonce de Qualtrough intervient également un jour avant sa comparution devant le comité permanent du patrimoine canadien chargé d’enquêter sur les abus sportifs, où elle devrait être confrontée à des questions sur les raisons pour lesquelles elle n’a pas encore convoqué d’enquête publique.
Les abus dans le sport ont attiré l’attention nationale au Canada l’année dernière après que Hockey Canada ait conclu un règlement avec une jeune femme qui prétendait avoir été agressée sexuellement à London, en Ontario. en 2017 par huit joueurs de hockey, dont des membres de l’équipe mondiale junior cette année-là.
Les parents de joueurs de hockey ont été indignés d’apprendre que leurs frais d’inscription étaient versés au Fonds national d’équité à leur insu – et que le fonds de réserve avait été utilisé pour payer des millions de dollars en réclamations pour abus sexuels au fil des ans.
Deux commissions parlementaires ont ouvert des enquêtes sur les abus dans le sport. Des athlètes d’élite, dont la boxeuse olympique Myriam Da Silva Rondeau, l’escrimeuse Emily Mason et les footballeuses Ciara McCormak et Andrea Neil, ont témoigné au sujet de ils ont été victimes de violences mentales et physiques de la part des entraîneurs et des officiels.
L’ancienne ministre des Sports Pascale-St-Onge a réitéré en mai son engagement à répondre aux demandes d’enquête publique des athlètes.
“Je voudrais réitérer mon engagement et dissiper tous les doutes qui pourraient subsister”, a-t-elle déclaré. “Je répondrai aux demandes des athlètes et des survivants pour une enquête nationale. C’est une demande légitime et je travaille pour pouvoir l’annoncer le plus tôt possible.”
Le Bloc Québécois a demandé la semaine dernière à St-Onge d’expliquer pourquoi une enquête publique n’avait pas encore été lancée. St-Onge a déclaré en français au Comité permanent du patrimoine canadien qu’un débat national sur une question aussi grave devait se dérouler de la bonne manière, et “malheureusement, il y a eu un remaniement et je n’ai pas pu continuer dans cette voie”.
St-Onge a déclaré au comité que la question n’était plus sous son contrôle et qu’elle soutenait toute décision du gouvernement.
Qualtrough a déclaré la semaine dernière qu’elle annoncerait également une “série d’actions immédiates” pour résoudre les problèmes exposés par les survivants d’abus.
[ad_2]