Ottawa intente une action en justice pour récupérer les fonds de lutte contre le racisme de Laith Marouf (bureaucrate)
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Le ministère du Patrimoine canadien a intenté une action en justice pour récupérer les fonds versés à un consultant accusé d’avoir publié du matériel antisémite en ligne, a déclaré jeudi la sous-ministre Isabelle Mondou.
Le gouvernement fédéral a mis fin l’année dernière à un contrat avec le Community Media Advocacy Centre après avoir accordé au groupe plus de 122 000 $ pour des projets visant à lutter contre le racisme.
Ottawa a exigé le remboursement après que Laith Marouf, consultant principal du centre, ait été accusé d’avoir publié du contenu antisémite sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter.
L’affaire est maintenant devant les tribunaux, a déclaré Mondou lors d’une audience du comité du patrimoine canadien de la Chambre des communes. Le ministère a également embauché une agence de recouvrement et fait appel à l’Agence du revenu du Canada pour l’aider à récupérer l’argent, a-t-elle ajouté.
“Nous avons fait une demande auprès de l’Agence du revenu du Canada pour que dès que l’argent sera reçu à l’Agence du revenu du Canada de cette organisation, il nous sera transféré”, a déclaré Mondou.
“Il y a une procédure judiciaire qui a été déposée. C’est pour le recouvrement.”
Le ministère n’a pas fourni de détails supplémentaires sur l’action en justice. Marouf n’a pas immédiatement répondu aux demandes des médias jeudi.
Le ministère a modifié le processus de vérification
Au moment où son contrat a été résilié l’automne dernier, l’avocat de Marouf, Stephen Ellis, a fait une distinction entre les messages de son client sur les Juifs en général et les personnes que Marouf a décrites comme des « suprémacistes blancs juifs ».
Marouf ne nourrit aucune animosité envers la foi juive en tant que groupe collectif, a déclaré Ellis.
Les publications de Marouf sur les réseaux sociaux ont été signalées à Patrimoine canadien en juillet dernier par le député libéral Anthony Housefather.
L’un d’entre eux a lu : « Vous connaissez tous ces sacs d’excréments humains à la gueule bruyante, alias les suprémacistes blancs juifs ; lorsque nous libérerons la Palestine et qu’ils devront retourner d’où ils viennent, ils redeviendront des salopes à voix basse de leur (sic). Maîtres suprémacistes blancs chrétiens/laïcs. »
Le ministère a depuis modifié la façon dont il examine les demandes de financement pour des projets communautaires et antiracistes. Elle oblige désormais les entrepreneurs à promettre par écrit qu’ils ne feront pas de discrimination ni n’encourageront la haine.
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