Ottawa prévoit de réduire le nombre d’étudiants internationaux dans certaines provinces: source
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Le gouvernement fédéral envisage de réduire le volume d’étudiants internationaux dans certaines provinces, selon une source gouvernementale de haut rang.
Ottawa partage la compétence sur le programme des étudiants internationaux du Canada avec les provinces. Le gouvernement fédéral délivre des visas aux étudiants tandis que les gouvernements provinciaux sont responsables de la réglementation des collèges et des universités.
La source a déclaré à Radio-Canada que le gouvernement s’intéresse aux provinces qui acceptent plus d’étudiants internationaux que leur parc de logements ne peut en accueillir. La source a spécifiquement cité l’Ontario, la Colombie-Britannique et la Nouvelle-Écosse comme exemples possibles.
CBC ne nomme pas la source car elle n’est pas autorisée à parler publiquement de l’affaire.
La source a déclaré que le gouvernement a eu des discussions avec certaines provinces sur la limitation du nombre d’étudiants dans les zones plus denses et le renforcement des réglementations concernant les établissements qui peuvent accepter des étudiants internationaux, mais que ces discussions n’ont abouti à rien.
Le gouvernement fédéral a déclaré que le Canada était en passe d’accueillir environ 900 000 étudiants internationaux en 2023.
Le ministre de l’Immigration, Marc Miller, a lancé ces dernières semaines l’idée d’un plafond pour les résidents temporaires comme moyen de remédier à l’abordabilité du logement.
Le mois dernier, le gouvernement fédéral a doublé le montant d’argent auquel les étudiants internationaux doivent prouver qu’ils ont accès pour demander un visa. Les futurs étudiants doivent désormais prouver qu’ils ont accès à 20 635 $ au lieu de l’exigence de 10 000 $ qui était en vigueur depuis deux décennies.
Lors d’une conférence de presse marquant l’annonce, Miller a appelé les provinces à faire davantage pour aider à loger les étudiants internationaux. Il a également critiqué les réglementations laxistes concernant certains établissements postsecondaires.
“Il existe, dans les provinces, des diplômes équivalents à des usines à chiots qui ne font que produire des diplômes, et ce n’est pas une expérience étudiante légitime”, a déclaré Miller lors de la conférence de presse en décembre.
En novembre, le gouvernement a annoncé qu’après plusieurs récentes augmentations de ses objectifs annuels d’immigration, il maintiendrait son objectif de 500 000 nouveaux résidents permanents en 2026.
La semaine dernière, un rapport de La Presse canadienne révélait que de hauts fonctionnaires avaient averti le gouvernement qu’une immigration accrue aurait un impact sur l’abordabilité et la disponibilité des logements, ainsi que sur des services tels que les soins de santé.
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