Un tiers des enfants de moins de 2 ans dans le nord de Gaza souffrent de malnutrition aiguë dans un contexte de crise alimentaire croissante, selon l’ONU
[ad_1]
La principale agence humanitaire de l’ONU opérant à Gaza a déclaré samedi que la malnutrition aiguë augmentait plus rapidement dans le nord de l’enclave, alors qu’Israël se préparait à envoyer une délégation au Qatar pour de nouveaux pourparlers de cessez-le-feu.
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré qu’un tiers des enfants de moins de deux ans dans le nord de Gaza souffrent désormais de malnutrition aiguë, dans un contexte de pression croissante sur Israël face à la famine imminente dans l’enclave assiégée.
Israël a annoncé vendredi qu’il enverrait une délégation au Qatar pour de nouveaux pourparlers avec des médiateurs après que son ennemi, le Hamas, ait présenté une nouvelle proposition de cessez-le-feu avec échange d’otages et de prisonniers.
La délégation sera dirigée par le chef de l’agence de renseignement israélienne du Mossad, David Barnea, a déclaré une source proche des pourparlers, le Premier ministre Benjamin Netanyahu cherchant à convoquer le cabinet de sécurité pour discuter de la proposition avant le début des pourparlers.
Les efforts visant à obtenir un cessez-le-feu avant le mois sacré du Ramadan, qui a débuté il y a une semaine, ont échoué à plusieurs reprises. Israël annonce son intention de lancer une nouvelle offensive à Rafah, la dernière ville relativement sûre de Gaza après cinq mois de guerre.
Le chancelier allemand Olaf Scholz, qui entame une visite de deux jours dans la région, s’est dit préoccupé par une attaque contre Rafah, affirmant qu’elle risquait d’entraîner “de nombreuses victimes civiles terribles”.
Le conflit a commencé le 7 octobre lorsque le Hamas a envoyé des combattants en Israël, tuant 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et prenant 252 otages, selon les décomptes israéliens.
La campagne terrestre et aérienne d’Israël a tué plus de 31 500 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas.
L’assaut a également dévasté l’environnement bâti de l’enclave, forçant presque tous les habitants à quitter leurs maisons, laissant une grande partie du territoire en ruines et déclenchant une crise alimentaire massive qui a alarmé même les alliés d’Israël.
Les pays occidentaux ont appelé Israël à faire davantage pour autoriser l’aide, l’ONU affirmant qu’elle était confrontée à des « obstacles énormes », notamment la fermeture des passages, des contrôles onéreux, des restrictions de mouvement et des troubles à l’intérieur de Gaza.
Israël affirme qu’il n’impose aucune limite à l’aide humanitaire destinée aux civils à Gaza et attribue la lenteur de l’acheminement de l’aide à l’incapacité ou à l’inefficacité des agences de l’ONU.
Les livraisons de secours par voie aérienne et maritime vers Gaza ont commencé, mais les agences humanitaires affirment qu’elles ne remplacent pas l’acheminement de fournitures par voie terrestre.
Une première livraison à Gaza par l’association caritative World Central Kitchen, pionnière d’une nouvelle route maritime via Chypre, est arrivée vendredi et a été déchargée, a indiqué l’association, avec un autre navire prêt. Les États-Unis et la Jordanie ont déclaré avoir effectué un largage aérien samedi.
[ad_2]