Le Canada nomme plus de 100 institutions chinoises et russes qui, selon lui, constituent une menace à la sécurité nationale
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Les universités canadiennes et les chercheurs qui étudient les technologies avancées et émergentes, y compris l’intelligence artificielle, ne seront bientôt plus admissibles aux subventions fédérales s’ils sont affiliés à des institutions étrangères qui, selon le gouvernement, constituent une menace à la sécurité nationale.
Mardi, le gouvernement fédéral a nommé plus de 100 institutions en Chine, en Russie et en Iran qui, selon lui, représentent « le risque le plus élevé pour la sécurité nationale du Canada ». Le gouvernement affirme que les institutions répertoriées sont liées aux armées et aux agences de sécurité de ces pays.
Le gouvernement fédéral a également publié ce qu’il appelle une liste de domaines de recherche « sensibles », notamment les armes avancées, les technologies quantiques, la robotique, l’aérospatiale, la technologie spatiale et satellitaire, ainsi que la technologie médicale et de soins de santé.
Les chercheurs qui cherchent des demandes de subvention pour étudier dans l’un de ces domaines devront attester qu’ils ne travaillent pas avec ou ne reçoivent pas d’argent de l’une des organisations et institutions étrangères citées par Ottawa comme menaces à la sécurité nationale.
La nouvelle politique devrait entrer en vigueur ce printemps, mais le gouvernement a déclaré qu’il pouvait immédiatement prendre en compte les affiliations à la recherche s’il identifiait un risque.
Cette annonce intervient à un moment où l’on s’inquiète de plus en plus du vol de la recherche et de la propriété intellectuelle canadiennes par des acteurs étrangers. Le mois dernier, le chef de l’agence d’espionnage canadienne a averti dans un discours que personne ne devrait sous-estimer les efforts de la Chine pour voler la recherche canadienne et s’ingérer dans ses affaires intérieures.
« Même si la recherche canadienne se définit par son excellence et sa nature collaborative, son ouverture peut en faire une cible pour l’influence étrangère, augmentant ainsi les risques potentiels de détournement des efforts de recherche et de développement au détriment de la sécurité nationale », a déclaré le ministre de l’Innovation, François. -Philippe Champagne, le ministre de la Sécurité publique Dominic LeBlanc et le ministre de la Santé Mark Holland dans une déclaration commune mardi.
Les responsables du gouvernement fédéral qui ont informé les journalistes de la nouvelle politique mardi ont déclaré qu’ils n’avaient toujours pas une idée complète de l’étendue du problème.
Les responsables, qui s’exprimaient sur le contexte et non sur l’attribution, ont déclaré qu’ils ne disposaient pas d’informations « précises » sur le nombre d’entités de recherche canadiennes qui ont travaillé avec les institutions chinoises, russes et iraniennes désormais répertoriées comme des menaces à la sécurité nationale.
“Il s’agit du niveau de risque, pas nécessairement du niveau d’activité”, ont déclaré des sources gouvernementales.
La nouvelle politique s’applique uniquement aux demandes de subvention présentées aux conseils subventionnaires fédéraux – les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et le Fondation canadienne pour l’innovation (FCI).
Mais l’un des responsables s’adressant aux journalistes a déclaré espérer qu’en énumérant les domaines de recherche sensibles et en dénonçant les institutions problématiques, le Canada pourra envoyer un message aux chercheurs et aux gouvernements provinciaux pour qu’ils ne collaborent pas.
Le gouvernement a déclaré que la liste des institutions avait été compilée à partir de sources ouvertes et classifiées et qu’elle pouvait être mise à jour si de nouvelles préoccupations surgissaient.
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