Le chef du groupe des maires s’oppose au projet de Poilievre et affirme que les villes canadiennes ne sont « pas des gardiens »
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Les maires sont des bâtisseurs de communautés, pas des gardiens, ont déclaré lundi les gouvernements municipaux du Canada alors que leur porte-parole s’opposait au langage que le chef conservateur Pierre Poilievre utilise souvent pour attaquer les dirigeants municipaux.
Scott Pearce, président de la Fédération canadienne des municipalités, s’exprimait lors d’une conférence de presse à Ottawa avant le budget du printemps pour demander au gouvernement fédéral davantage d’argent pour les infrastructures.
Interrogé sur le plan de logement proposé par Poilievre, Pearce a semblé rejeter l’affirmation répétée du chef conservateur selon laquelle ce sont les villes qui font obstacle à la construction de davantage de logements.
“Les maires canadiens ne sont pas des gardiens. Nous sommes des bâtisseurs communautaires. Et je ne construis pas de maisons. Les promoteurs construisent des maisons”, a déclaré Pearce. “Donc, lorsque les taux d’intérêt sont à ce qu’ils sont, il est plus difficile de faire construire par les constructeurs.”
Poilievre surfe sur une vague de soutien depuis l’été alors qu’il concentre son message sur l’abordabilité et le logement. Il s’en prend souvent aux “gardiens” dans les villes qui, selon lui, sont aux prises avec des formalités administratives, des frais élevés et des retards.
Peu importe qui est au pouvoir au niveau fédéral, les municipalités auront besoin de davantage de dépenses en infrastructures pour accélérer la construction de logements, a déclaré Pearce.
“Qu’il s’agisse de M. Poilievre (ou) de M. Trudeau, quel que soit le gouvernement, le financement des infrastructures est la chose la plus importante si nous voulons réussir à construire les 5,8 millions de maisons dont nous avons besoin”, a-t-il déclaré.
La fédération est ouverte à travailler avec tous les partis, a ajouté le maire d’Halifax, Mike Savage, actuel président du groupe connu sous le nom de Big Cities Mayors’ Caucus.
La Société canadienne d’habitation et d’hypothèques estime que le Canada devra construire 5,8 millions de logements d’ici 2030 pour rétablir l’abordabilité, un objectif qui, selon les économistes de la SCHL, sera très difficile à atteindre.
Les municipalités ont averti que leurs communautés ne peuvent pas construire suffisamment de logements pour répondre à la croissance démographique sans plus d’argent pour des choses comme les infrastructures d’eau et les routes.
Dans son plan de logement, Poilievre a promis de lier les dollars fédéraux au taux de construction de logements et de suspendre le financement des villes qui ne parviennent pas à accélérer la construction de 15 pour cent chaque année.
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