Le coût du plan de défense du gouvernement libéral a bondi de 50 milliards de dollars, selon le DPB
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Le coût du plan de défense du gouvernement libéral, vieux de près de sept ans, a bondi de plus de 50 milliards de dollars – principalement en raison des travaux prévus sur la modernisation de la défense continentale et des retards dans les projets qui devraient être en cours, a déclaré mercredi l’organisme de surveillance du budget fédéral.
Le Bureau du directeur parlementaire du budget a publié une mise à jour de ses projections concernant l’impact de Protection, Sécurité et Engagement, le document de politique de défense de 2017.
La nouvelle évaluation montre que le coût prévu de l’achat de nouveaux équipements dans le cadre du plan sur une période de 20 ans a augmenté pour atteindre 214,8 milliards de dollars, en hausse par rapport à l’évaluation précédente du DPB de 164 milliards de dollars.
Lorsque le gouvernement fédéral a initialement présenté son plan, il n’incluait pas le coût prévu de la modernisation du NORAD. En 2023, Anita Anand, alors ministre de la Défense, a annoncé que le Canada investirait plus de 38 milliards de dollars dans l’amélioration de la défense aérospatiale et maritime aux côtés des États-Unis.
Ces chiffres sont désormais intégrés dans l’estimation du DPB, ainsi que 12 milliards de dollars attribués à la hausse du coût des nouveaux équipements – provoquée en partie par les retards dans l’acquisition de nouveaux avions de combat, frégates et drones.
« L’effet combiné de l’introduction du nouveau capital du NORAD et des retards dans le reprofilage de certains projets préexistants se traduit par un niveau de dépenses en capital élevé et soutenu, les dépenses en capital prévues pour chaque exercice après 2022-2023 atteignant au moins 10 $. milliards de dollars par an », indique le rapport du DPB.
Dans sa précédente analyse de 2022, le directeur du budget prévoyait que le solde des achats d’équipements serait équipondéré sur les 20 ans de la politique. Or, selon le directeur parlementaire du budget, 62 milliards de dollars de dépenses seront consacrés aux 10 dernières années de la politique.
Le rapport note que depuis 2017, le gouvernement n’a pas dépensé environ 12 milliards de dollars destinés à l’achat d’équipements – des projets qui sont désormais repoussés à plus tard.
L’accélération substantielle des dépenses d’investissement “soulève des questions sur la capacité du gouvernement à gérer l’augmentation des activités d’approvisionnement”, indique le rapport.
Cela soulève également des inquiétudes quant à la capacité de l’industrie canadienne de la défense à augmenter sa production pour répondre à la demande.
Un aspect qui n’est pas abordé dans le rapport du DPB est le fait que le gouvernement libéral est en train de réviser sa politique de défense en réponse à l’invasion russe de l’Ukraine.
La politique révisée n’a pas encore été publiée, même si elle a été ordonnée en urgence il y a deux ans pour faire face aux tensions internationales accrues.
Certains ont appelé à augmenter la production de munitions et ont suggéré que cette marine devra remplacer sa flotte de sous-marins – des projets qui ne sont pas inclus dans le coût de la politique de défense initiale.
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