L’économie canadienne n’a pas connu de croissance depuis mai, selon les nouveaux chiffres du PIB d’août
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L’économie canadienne montre des signes évidents de ralentissement, car après avoir diminué en juin, la valeur totale de tous les biens et services vendus est restée essentiellement inchangée en juillet et en août – et probablement en septembre également.
Statistique Canada a rapporté mardi que le produit intérieur brut du pays était stable en août, alors que le secteur des services s’est légèrement développé mais que la production des industries productrices de biens a diminué.
Le PIB du Canada en août s’est élevé à 2,082 billions de dollars au cours du mois. C’est à peine plus que les 2 081 milliards de dollars du mois précédent.
Les chiffres définitifs pour septembre ne sont pas encore disponibles, mais les premiers indicateurs suggèrent que la tendance s’est poursuivie jusqu’en septembre. Cela signifie qu’il y a de fortes chances que l’économie canadienne n’ait pas connu de croissance significative depuis mai.
Les chiffres du mois d’août ont été pires que la légère hausse de 0,1 pour cent à laquelle les économistes s’attendaient – et pires que la hausse de 0,1 pour cent prévue par l’agence de données dans son estimation préliminaire.
“Selon ces chiffres mensuels du PIB, le troisième trimestre ne montre aucune croissance et même une légère contraction, ce qui est bien en deçà de la prévision de croissance de 0,8 pour cent de la Banque du Canada”, a déclaré Tiago Figueiredo, économiste chez Desjardins.
L’agence de données avait précédemment rapporté que l’économie avait diminué au cours du trimestre d’avril à juin. Les chiffres publiés mardi suggèrent donc que l’économie canadienne n’a pas connu de croissance pendant au moins deux trimestres consécutifs.
“Le fait que l’économie soit déjà ou non en récession est moins important que le fait que les impacts décalés de la politique monétaire soient susceptibles de déprimer sensiblement l’activité économique à l’avenir”, a déclaré Figueiredo. “En conséquence, nous prévoyons que l’économie entrera plus clairement dans une récession en 2024.”
Benjamin Reitzes, économiste à la Banque de Montréal, a qualifié les chiffres du PIB de « signe clair de plus que la Banque du Canada devrait cesser ses hausses », ajoutant que la faiblesse des résultats « entraînera une accélération rapide des discussions sur la récession ».
“Le contexte économique morose, qui présente encore des inconvénients, fera baisser l’inflation au fil du temps… c’est juste une question de rapidité.”
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