Un militant anti-guerre russe obtiendra finalement la citoyenneté canadienne, selon le ministre
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Le ministre canadien de l’Immigration affirme qu’une militante anti-guerre russe pourra finalement obtenir la citoyenneté canadienne malgré une condamnation en Russie qui l’a fait retirer d’une cérémonie précédente.
Maria Kartasheva, 30 ans, vit à Ottawa depuis 2019. Elle a été reconnue coupable en vertu d’une loi russe adoptée peu après l’invasion de l’Ukraine qui interdit « la diffusion publique d’informations délibérément fausses sur l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie ».
Ses convictions découlent de deux entrées de blog datant de mars 2022, lorsqu’elle a publié des photos et écrit en russe exprimant son horreur face à le massacre de Bucha. Le ministre russe des Affaires étrangères a rejeté les allégations d’atrocités commises à Bucha.
Selon les règles canadiennes d’immigration, si un demandeur est accusé d’un crime dans un autre pays qui pourrait être passible d’un acte criminel en vertu du Code criminel du Canada, sa demande peut être révoquée ou refusée.
Selon une lettre de décembre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), le crime qu’elle a commis en Russie « équivaudrait à de fausses informations en vertu du paragraphe 372(1) du Code criminel du Canada ».
Cette interprétation l’a amenée à être retirée d’une cérémonie de citoyenneté en mai. Elle a également été critiquée par un avocat et professeur canadien, qui affirme que le véritable objectif de la loi est de faire taire les voix opposées.
Mardi après-midi, le ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, a déclaré dans un message sur les réseaux sociaux que Kartasheva “ne sera pas expulsée et a été invitée à devenir citoyenne canadienne”.
“Les règles d’admissibilité à la citoyenneté du Canada sont conçues pour arrêter les criminels, et non pour réprimer ou punir la dissidence politique légitime”, a écrit une publication de son compte sur X.
Plus à venir.
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