Après la mort de Navalny, le Canada annonce de nouvelles sanctions contre les responsables russes
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La ministre canadienne des Affaires étrangères a annoncé une nouvelle série de sanctions contre le gouvernement russe, qui, selon elle, sont une réponse à la mort, le mois dernier, du chef de l’opposition russe Alexeï Navalny et aux « violations flagrantes et systématiques continues des droits de l’homme » par la Russie.
Mélanie Joly a annoncé les sanctions dans un communiqué publié tôt dimanche matin. Il indique que les mesures seront imposées à six hauts fonctionnaires russes et employés de haut rang des services de poursuite, judiciaires et pénitentiaires russes. Le communiqué indique qu’ils ont été impliqués dans la violation des « droits humains » de Navalny, dans son châtiment cruel et, finalement, dans sa mort.
Navalny, 47 ans, était largement considéré comme le plus grand ennemi politique du président russe Vladimir Poutine.
Lors d’une visite en Ukraine à la fin du mois dernier, le Premier ministre Justin Trudeau a accusé Poutine d’avoir « exécuté » Navalny, décédé subitement une semaine plus tôt dans la colonie pénitentiaire de l’Arctique où il purgeait une peine de 19 ans.
Le Kremlin a rejeté les allégations selon lesquelles Poutine serait impliqué dans la mort de Navalny, les qualifiant d'”accusations absolument infondées et insolentes à l’encontre du chef de l’Etat russe”.
Joly affirme que la Russie doit mener une enquête complète et transparente sur la mort de Navalny, qu’elle a qualifié de « voix d’espoir pour le peuple russe, ainsi que de voix pour la liberté, la justice, la démocratie et un avenir meilleur pour la Russie ».
Le Canada a annoncé des sanctions le 23 février contre 10 autres responsables et hommes d’affaires russes et 153 entités, en coordination avec les États-Unis et le Royaume-Uni.
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